Interview d'un membre du Team Raidlight 44: Vincent Piau.
- teamraidlight44
- 4 févr. 2016
- 5 min de lecture

Vincent Piau a 34 ans, et père d’un garçon de 5 ans et d’une fille de 2 ans.
Dans la vie professionnelle, il est développeur depuis 9 ans après avoir pourtant décroché un diplôme d’ingénieur en mécanique.
Membre du Team Raidlight 44, voici son interview:
De quelle région viens-tu ?
Je suis originaire de la Mayenne où j’ai passé toute mon enfance puis je suis arrivé à Nantes pour les études. Afin de suivre ma femme jeune prof de SVT, j’ai vécu 1 an à Bourges, 2 ans dans la région angevine et depuis 4 ans maintenant de retour dans la région nantaise, bien installé à Barbechat Divatte-sur-Loire, mon terrain de jeu.
Comment es-tu venu à la course à pied ?
Enfant je jouais au football puis au basket à l’adolescence, j’ai tout arrêté en poursuivant mes études, pour m’adonner aux joies de la vie étudiante: la fête, la fête et encore la fête. Des excès qui m’ont conduit, au « top » de ma forme, à 113kg et 1 paquet de cigarettes par jour. J’ai alors commencé le VTT avec mon meilleur pote le dimanche matin à la fraîche, d’abord 15km maximum, puis petit à petit le cap des 30, 40 et presque régulièrement 50km, par tout temps, j’avais mordu aux sorties natures, à l’appel des sentiers et des nouveaux paysages de la région nantaise et bien au delà, avec l’explosion des randos organisées. Mais les déménagements successifs m’ont conduit à diminuer le VTT, car tout seul, l’envie n’était plus là. Depuis toujours, je détestais la course à pied pure, les séances d’endurance de 20min au collège c’était déjà trop ! Et même quand plus tard j’ai rencontré mes beaux-parents, qui sont des fondus de la discipline, je me disais que je ne voudrais jamais devenir aussi accroc et dépendant à la course à pied. Seulement en 2010, à l’approche de la trentaine, je me suis dit qu’il fallait reprendre les choses en main, qu’après il serait trop tard. J’ai donc commencé par diminuer le tabac et je me suis mis à manger plus sainement. J’avais toujours cette envie du grand air, des paysages et puis j’avais le lac du Val d’Auron à 300m de la maison, LE rendez-vous des joggers à Bourges, tout plat avec son tour de 5,5km. Et voilà qu’en quelques mois je bouclais 2 tours en passant enfin la barre des 10km/h et c’est donc naturellement que je me suis lancé sur mes premières courses, des 10km jusqu’au semi de Paris en 2014. Mais le ras-le-bol de la route était déjà bien là. Heureusement j’ai la chance d’avoir frère qui travaille dans l’organisation de trails (Ecotrail, UTMB entre autres), il me parlait souvent de ce monde où la notion de chrono importe bien moins que le plaisir des chemins et des paysages, où l’esprit était différent, même en compétition.
J’ai donc transformé les circuits de VTT en chemin de trail et très vite j’ai un pris un plaisir énorme à partir sans regarder le chrono, en levant la tête pour profiter des lueurs du matin à travers les arbres, des biches et des lapins, et tous ces recoins qu’on ne soupçonne pas du bord de la route. C’était décidé je ferais désormais du Trail.
Aujourd’hui je ne fume plus, je pèse 85kg même en restant bon vivant, je suis simplement devenu accroc à la course à pied (ce qui fait bien sourire mes beaux-parents).

Quelle est ta distance favorite, sur laquelle tu te sens le plus à l’aise ?
Pour le moment, je n’ai jamais dépassé les 30km, donc difficile d’avoir une distance de prédilection, par contre ce qui est sûr c’est qu’après chaque course j’ai l’envie de repousser les limites, j’ai toujours la sensation d’être attiré par la distance suivante.
Qu’est ce qui te plait dans cette discipline un peu « folle » qu’est le trail ?
D’abord le contact avec la nature qui procure une sensation d’évasion, rien de mieux pour se changer les idées. Ensuite c’est l’envie de toujours repousser les limites, oublier les jambes, écouter son mental et arriver à se vaincre soit même.
Enfin c’est l’idée que même dans un moment difficile en course, il y aura toujours des encouragements, des applaudissements, et des mains sur l’épaule de la part d’autres coureurs pour trouver le courage de continuer et ne rien lâcher, le contraire de l’esprit de compétition en somme.
Peux-tu nous décrire ta « semaine type » d’entrainement ?
Je suis plutôt du genre « runner geek » et même déjà à l’époque du VTT, je ne sortais jamais sans mon téléphone pour enregistrer les sorties (ou suivre une nouvelle trace). Ce qui explique peut-être pourquoi je prends un temps fou à élaborer des plans d’entrainement pour le plaisir de les suivre à la lettre.
Ceci étant dit, en ce moment je fais 4 sorties hebdomadaires, j’ai la chance de travailler 3 jours à la maison et donc la semaine je cours le midi. Le we j’adore partir au petit jour pour être revenu tôt et profiter de la journée et surtout de la famille. Depuis 2 ans je complète avec des cours de renforcement musculaire et cardio en salle de sport lorsque je suis en déplacement chez mon client. Aux beaux jours, je nage 1h par semaine pour préparer de petits triathlon l’été.
Pour toi le Team Raidlight c’est… ?
L’occasion unique de rencontre d’autres personnes qui partage la même passion et parfois même les mêmes chemins !
Et la Section 44...?
Quand j’ai découvert le principe du Team Raidlight et son forum, j’ai tout de suite constater avec plaisir que la section 44 figurait parmi les plus actives. j’ai un temps hésité avant de m’inscrire et j’ai sauté le pas lors de la sortie de Mauves en 2015 et j’ai pu constater que tout était vrai : de la convivialité, pas d’esprit de compétition, quelques soit le niveau tout le monde s’attend, c’est plaisir avant tout et surtout le plus important: après l’effort, le réconfort ! Bravo en tout cas à tous ceux qui animent la section et préparent les sorties.
Tes produits favoris ?
En chaussure je suis très attaché à mes Brooks Cascadia tout comme mes chaussettes Thyo.
J’aime bien les produits Salomon mais ils restent chers.
J’aime beaucoup également les produits New Balance (merci le frangin qui m’en donne pas mal grâce à l’Ecotrail). Mon seul produit Raidlight pour le moment est le maillot Team noir, j’en suis déjà accroc et la veste Top Extreme Team me fait de l’oeil sérieusement, tout comme le gilet Responsiv 8L.
Ton meilleur souvenir ?
Je dirais l’Écotrail 18km où j’ai accompagné un pote sur son premier trail et plus récemment le TVN que j’ai fait en relais avec un autre pote et la prépa qui était ma première sortie avec la team 44.
Ce que l’on peut te souhaiter pour la saison à venir ?
D’abord le plus important pas de blessures. Ensuite de finir l’Écotrail 50km en mars pour enchainer sereinement une ou deux courses qualificatives pour espérer participer à l’OCC en 2017.
J’aimerais participer au Guerlédan ou l’Ultramarin et également au TVN en solo cette année.
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